Péril au Pérou :
L’histoire du jour nous vient du Pérou, où une famille Française se trouve coincée. Un couple de Drômois et ses 2 enfants faisaient un tour du monde au moment où les voyages se sont arrêtés…
Péril au Pérou :
L’histoire du jour nous vient du Pérou, où une famille Française se trouve coincée. Un couple de Drômois et ses 2 enfants faisaient un tour du monde au moment où les voyages se sont arrêtés…
Ah, voilà quelques questions qui me viennent à l’esprit ce matin au lever (!) :
– Ils ne seraient pas un peu mou du genou (euphémisme) à l’ambassade de Lima ?
– Le Quai a-t-il pris la mesure des « difficultés » (hihihi, je reste pudique et soft) rencontrées par l’ambassade ?
– Le Quai a-t-il bien compris que, comme pour le Covid, il peut y avoir une seconde vague (dans votre cas de communication médiatique de votre part) et que celle-ci risque d’être largement moins bienveillante ?
– Ne serait-il pas temps que le Quai, via ses « canaux habituels » officiels ou moins, envoie, à vous et à tous les Français coincés au Pérou, des signaux pertinents montrant qu’ils travaillent VRAIMENT à résoudre le pb. Ce serait le moment pour eux de faire un vague point d’étape des négociations avec le Pérou et des avancées, au minimum une déclaration d’intention forte. Il va de soi que les détails ne peuvent être que confidentiels. On n’est pas en droit d’exiger de connaître leurs salades internes. Néanmoins, rien ne les empêcherait de donner quelques pistes générales, de prendre date, par exemple par un communiqué sur le site de l’ambassade et/ou sur celui des « Conseils au voyageur au Pérou ».
On aimerait lire : « Nous mettons tout en œuvre pour que de nouveaux vols soient organisés, on s’y active ». Un tel engagement serait opposable dans l’avenir si rien ne se passe. On comprend aisément qu’ils aient peine à le prendre. D’un autre côté, s’ils ne le font pas, puisque les médias suivent le dossier désormais, trop facile pour vous de transformer le « one shot » en feuilleton. Les médias en sont friands et manquent de matos en ce moment, ils ne rateront pas l’occasion si vous leur proposez. Faut bien que ceux qui décident de la suite de votre vie mesurent le ratio bénéfice-risque. Ils ont un peu « oublié » de communiquer explicitement depuis le 22 avril, ça fait désormais une semaine …
‘tain faut vraiment faire tout le boulot à leur place (*). Je me marre, mais pas seulement. Vous, hélas moins.
(*) Ici serait la place d’une émoticône. Beaucoup seraient pertinentes et exprimeraient des sous-entendus très différents et complémentaires. Par malheur (bonheur !) je n’ai pas l’habitude de les utiliser et on ne peut techniquement pas le faire depuis la boîte de commentaires.
Je crois aussi que nous sommes en droit d’attendre un petit signe de l’ambassade avec un sous-entendu tel que « hello ! on ne vous oublie pas… ». Mais je n’ai malheureusement pas l’impression que ce soit dans leurs intentions. Les quelques personnes qui ont été en contact avec eux ces derniers temps se sont entendu répondre la chose suivante (grosso modo) : « l’espace aérien est fermé depuis le 22 avril. Il n’y a pas de vol prévu jusqu’à nouvel ordre ». Et ceux qui demandent de l’aide pour rejoindre Lima à partir d’autres villes du pays se font clairement envoyer chier avec une réponse de l’ordre de « il n’y aura plus de vol Cusco-Lima suite à l’absentéisme déjà observé. Démerdez-vous ! »
Quand à l’intérêt des médias, je pense qu’ils sont dans les starting block ayant déjà, pour certain, repris contact avec nous pour demander des nouvelles…
Oui.
Durant quelques jours, ils vont être un peu occupés à tourner en boucle sur les annonces gouvernementales relatives au déconfinement. On ne serait pas en France si quelques polémiques ne permettaient à la politicaillerie de reprendre ses droits à l’occasion.
Mais rapidement les médias auront besoin de marchandise fraîche et ce sera le moment opportun.
Les autorités auront alors eu un peu de temps pour montrer qu’ils sont capables de réagir efficacement, c’est réglo de le leur laisser.
J’ai malencontreusement oublié un mot important dans le message précédent :
« On n’est PAS en droit d’exiger de connaître leurs salades internes »
On s’occupe des malades et des 20 000 morts en métropole.
Les touristes après
Votre commentaire est complètement déplacé et hors de propos, les quelques 722 000 infirmières et les 226 000 médecins présents en France s’occupent des malades. Quant au Quai d’Orsay ou « ministères des affaires étrangères », il n’a en charge uniquement, comme son nom l’indique : que des affaires en dehors de France, donc de nous Français, bloqués a l’étranger lors d’une crise mondiale ayant sollicitée un rapatriement pour cause de pandémie.
Bien a vous, la famille Globetrotter
Bonjour
Je vous suis depuis le début de votre aventure et je voulais juste savoir si vous aviez pu rentré en France ou si vous étiez toujours coincés au Pérou ?
Bon courage à vous
Merci
Corine
Bonjour Corine,
Oui ça y est ! On y est ! Après de sacrés péripéties nous sommes arrivés à Paris jeudi matin puis nous avons pris un TGV pour Marseille. Nous sommes en quarantaine pour 14 petits jours dans un appartement prêté par les parents d’Hugo à Sanary. On attend avec impatience de pouvoir revoir famille et amis.
Merci pour votre inquiétude à notre égard 😉