In ENGLISH below Voici la procédure complète pour déposer sa voiture à la douane du port de Manzanillo, Colòn, Panama, en 4 ETAPES. Et le plus important : SANS PASSER PAR Lire la suite →
Archives des étiquettes : camping car
Costa Rica – partie 2
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Pura vida ! Le lendemain, nous nous rendons au parc national de Bahia Ballena, une avancée de terre en forme de queue de baleine formant 2 baies de chaque côté. Lire la suite →
Costa Rica – partie 1
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Pura vida ! Salut à tous ! Nous entrons au Costa Rica le 30 mars et filons directement vers la côte pacifique. Un premier arrêt à la plage Puerto Soley annonce la Lire la suite →
Salavdor-Honduras-Nicaragua
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Holà ! C’est un peu avec regret que nous traversons en moins de 48 heures les frontières du Salvador et du Honduras ainsi que les quelques centaines de kilomètres qui nous Lire la suite →
Belize – Guatemala
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Holà ! Hello ! Nous faisons nos premiers pas en Amérique Centrale et entrons au Belize. Belize ??? C’est quoi ? C’est où ? Un tout petit pays coincé entre le Yucatan, la mer des Lire la suite →
Mexique – Chiapas/Yucatan
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Holà amigos ! On the road again ! Carretera, nous voilà ! C’est avec joie que nous retrouvons notre nomadisme et partons enfin à la découverte du Chiapas. En route vers la Lire la suite →
Mexique – Sud
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Holà holà amigos ! Nous voici dans l’Etat d’Oaxaca. Nous partons à la découverte de la cité antique zapotèque de Monte Alban, perchée sur la colline du Jaguar, dominant la ville Lire la suite →
Mexique – Centre
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Holà amigos ! Nous entrons dans l’immense mégapole de CDMX (Ciudad de Mexico). Ni une, ni deux, on file au musée d’anthropologie, un des plus beaux du monde. On se régale Lire la suite →
Mexique – Nord
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Holà amigos !!! Nous entrons le 15 octobre au Mexique par la frontière de Santa Teresa, située à une vingtaine de kilomètres de la tristement célèbre Ciudad Juarez. Nous devons nous Lire la suite →
USA – Sud-Ouest
Hello everybody!
Nous quittons l’Utah pour entrer en Arizona par la piste d’House Rock. Avant de passer la « frontière », on s’offre un dernier « slot canyon » sur le Wire Pass Trail, toujours subjugués par la magie de ces endroits.
La piste qui longe le versant ouest des Vermillion Cliffs est une fois de plus superbe !
Nous filons à présent vers le plateau élevé et boisé de Kaibab et la rive nord du Grand Canyon National Park (N.P.). Perchés à 2400 m d’altitude, au milieu d’une forêt de sapins, d’épicéas et de peupliers, les eaux de la rivière Colorado tourbillonnent à 1500 mètres en dessous de nous. Sur ce versant, nous longeons les canyons secondaires creusés par le ruissellement des eaux qui terminent leur course dans le Colorado.
L’érosion a ici tailladé et ciselé les différentes strates de sédiments sculptant des temples et des murailles ouvertes par des fenêtres. Nous observons en face la rive sud qui semble si proche et pourtant à une 15aine de kilomètres à vol d’oiseau.
Une petite randonnée suit l’un de ces canyons par un sentier qui longe la falaise, sous l’un de ses replis. Elle mène à une source à l’origine d’un petit jardin suspendu où viennent s’abreuvoir les oiseaux.
Juste à la sortie du parc, on n’a que l’embarras du choix pour bivouaquer au milieu de la forêt et le bois pour les flambées ne manque pas ! Un paradis pour les campeurs…
Nous quittons le parc et longeons le versant sud des Vermillion Cliffs pour nous diriger vers Page. En route, on fait un petit arrêt à Cliff Dwellers, un drôle d’endroit où des monolithes posés au pied des falaises servent de refuges aux voyageurs qui y ont parfois construit de vraies petites maisons.
Avant d’entrer dans Page, ville bâtie dans les années 50 pour loger les ouvriers de la construction du barrage de Glen qui dura 10 ans, nous marchons vers le Horseshoe Bend. Les eaux du Colorado filtrées de leur limon par leur passage dans le barrage prennent ici une superbe couleur émeraude grâce à la présence d’une algue particulière.
Nous poussons la marche un peu plus loin et, seuls au monde, on est à nouveau plongé dans un paysage martien fait de plis et de replis des strates.
Dans l’après-midi, nous retrouvons nos amis Bertrand, Marie et Laurie pour une bonne baignade dans le lac Powell. Artificiellement créé par la construction du barrage, ses eaux bleues auront mis 17 ans à le remplir et contrastent magnifiquement avec les falaises rosées. Le soir, le ciel s’enflamme sous nos yeux !
Nous prenons la route tous ensemble pour nous diriger vers la rive sud du Grand Canyon où nous traversons le territoire des indiens Navajos…
…et trouvons très facilement un super bivouac au milieu des pinèdes, juste avant l’entrée du parc.
Le lendemain, nous commençons la visite à l’est par Desert View Point. Nous grimpons dans la tour conçue par Mary Jane Colter, une architecte américaine des années 1900. Elle est l’auteur, entre autre, de la majorité des bâtiments présents dans le Grand Canyon. Son travail est incroyablement avant-gardiste et écologique pour l’époque. Pour cet édifice, elle a utilisé uniquement des pierres du canyon et créer une structure d’inspiration indienne, lui donnant volontairement l’apparence de l’ancien pour se fondre dans le paysage. A l’intérieur, on peut admirer des pictogrammes et pétroglyphes amérindiens. Le résultat est superbe.
Et que dire de la vue en haut ?!? On en a tous le souffle coupé !
Nous roulons vers l’ouest et avançons de point de vue en point de vue. On pourrait penser s’en lasser vite mais non ! Chaque endroit offre une perspective différente, un nouveau virage du Colorado, une autre mise en lumière, une sensation d’infini qui nous décroche à tous les coups un frisson et un « waouh ! ». A l’extrémité ouest du parc, nous marchons 13 km le long de la route de l’Hermite et terminons la visite à la lumière du soleil couchant. Grandiose !
Nos amis doivent prendre la route du retour vers Los Angeles. Leur belle aventure touche à leur fin. On a été très heureux de vous retrouver le temps de ces quelques jours et de tous ces supers moments partagés ensemble. C’est bon l’amitié !
Le soir même, nouveau (jolie) coup du destin, nous retrouvons Camille et Antoine, des amis en road trip pour 6 mois au Canada et aux U.S.A. Nous passerons plusieurs journées ensemble et de belles soirées à refaire le monde autour d’un feu, d’une bière ou d’une pétanque ! Léon est lui aussi ravi que son quotidien soit une fête et après Laurie, il tombe sous le charme de Camille ! Quel coquin celui-là…
Ensemble, on change totalement de décor et nous roulons vers le champ de volcans qui entoure la région de Flagstaff. Au pied du Sunset Crater Volcano N.P., on se ballade au milieu des coulées de lave qui ont délogés les indiens Pueblos (nom donné aux indiens sédentarisés), il y a1000 ans…
…pour les pousser à s’installer une trentaine de kilomètres plus loin dans les villages de Wupatki. Les ruines de maison, salle de réunions et de rituelles (kivas) et même de terrains de jeu de balle nous en apprenne beaucoup sur la manière dont ils vivaient. Dans le Walnut Canyon N.P., nous observons des maisons troglodytes nichées le long de la falaise, autre mode d’habitat des indiens Pueblos.
Nous quittons Camille et Antoine qui poursuivent leur périple en direction du Colorado. C’était un vrai plaisir de partager ces quelques jours avec vous les copains. Rendez-vous est pris pour le ski à notre retour ;-). De notre côté, nous poussons un peu plus vers le sud pour nous rendre à Sedona. Cette ville est une des capitales du courant spirituel « New Age » aux Etats-Unis en particulier à cause de la soit disant existence de « vortex d’énergie » dans les belles roches rouges qui entourent la ville.
Sedona est aussi réputée pour l’art. Un village miniature entièrement constitué de galeries d’art et boutiques d’artisanat est installé dans la ville. On s’attendait à trouver un endroit décalé, en réalité, comme beaucoup de choses aux Etats-Unis, le tout est transformé en un globibulga commercial pour portefeuille généreux et bien fournit de touristes américains. Déçus…
Nous fuyons et reprenons la route vers l’est en direction du Nouveau-Mexique. Retour dans la nature et réveil au pied des San Francisco Peaks revêtus de leur premier manteau de neige.
Nous longeons la route 66, synonyme pour tous les américains de modernisation des routes, de vacances et de liberté mais qui offre surtout son lot de vieilleries et ringardises pour nostalgiques…
Nous entrons enfin dans le Petrified Forest N.P., un paysage désertique incroyable au milieu duquel reposent des milliers de troncs pétrifiés. Ils sont les témoins d’une forêt tropical se tenant ici il y a environ 220 millions d’années. Des inondations ont enterrés certains arbres qui ont été recouverts par les couches de sédiments avec le temps. Certaines conditions les ont empêchés de pourrir et la silice s’est immiscée progressivement à l’intérieur pour les changer totalement en pierre !
Des impuretés minérales et des oxydations se sont ensuite chargées de leur donner leurs différentes couleurs. Enfin, l’érosion les a fait réapparaitre à la surface puis les a sectionnées dans le sens de la largeur comme s’ils avaient été volontairement tronçonnés. On peut aussi observer les ruines de maisons indiennes bâties entièrement à partir de ce matériau. Superbe !
Un tout petit peu plus loin, nous déambulons au milieu du « désert peint », des dunes aux couleurs dégradées par la fuite de minéraux dûe aux écoulements d’eau de pluie.
La vie étant chère aux Etats-Unis, on adopte les astuces de Camille et Antoine pour varier nos menus. On découvre entre autre la possibilité de se faire des pizzas !!! 🙂
Après un décroché par Albuquerque, capitale du Nouveau-Mexique et du piment, où l’on fait entre autre l’acquisition d’un nouveau vélo à pédale pour Léon, nous bifurquons plein sud pour nous rendre au White Sand Dunes N.P. On se trouve un joli petit bivouac au bord d’un lac à 2 minutes de l’entrée du parc, avec en prime un superbe levé de soleil.
Nous partons aux aurores à l’assaut du plus grand champ de dunes de gypse au monde. Un toit de nuages menaçants offre une dimension surréaliste au paysage.
L’après-midi, le ciel se découvre laissant éclater toute la blancheur des dunes. Les plantes et animaux adoptes d’étonnantes stratégies d’adaptation pour survivre dans ce milieux : les dunes étant très récentes, les animaux se sont parés d’un camouflage clair avec une surprenante rapidité.
L’endroit est vraiment magique et se prête à merveille aux jeux avec les enfants. Au programme, châteaux de sable et courses de glissades endiablées sur des soucoupes.
Le Visitor Center du parc est aussi l’occasion d’admirer l’architecture « pueblos » en terre crue caractéristique de nombreux villages du Nouveau-Mexique.
En route vers le Mexique, on fait un petit arrêt à Mesilla, une mignonne petite ville qui prend déjà des airs mexicains avec ses portes charmantes et ses vendeurs de piment. Le Nouveau-Mexique n’a intégré les USA qu’après avoir été cédé par le Mexique en 1846, ce fait et un flux migratoire important explique que la majorité de sa population soit hispanique. Dans certains endroits, les gens s’adressent à nous en espagnol avant l’anglais ! Un avant-goût qui nous donne hâte de découvrir la suite !
Avant de terminer cet article, voici un aperçu des espèces animales que l’on s’est régalé à observer en Arizona et au Nouveau-Mexique, en particulier ce joli petit lézard à corne…
Ainsi que les espèces végétales, toujours aussi étonnantes de variété…
Nous voilà à la veille de notre départ des U.S.A. Au départ un peu dubitatifs à l’idée de visiter la première puissance mondiale, ses temples de la consommation, son univers un peu aseptisé et superficiel, nous en ressortons franchement émerveillés par sa nature diversifié et extraordinaire. Il est vrai que nous avons surtout vagabondé dans les parcs nationaux et volontairement bien évité les villes. Comme nous nous y attentions, l’architecture et la culture ne sont pas l’apanage des Etats-Unis. Cependant, les américains compensent en s’accrochant à des petites anecdotes de l’histoire, à des parcours de vie, toujours intéressants à découvrir. Dans les parcs, nous avons aussi admiré une faune et une flore superbe. Et Léon a pleinement profité de toute la pédagogie mise en place.
Les relations avec les locaux ont toujours été chaleureuses et bienveillantes bien qu’un peu brèves. Il faut cependant faire abstraction du patriotisme omniprésent et de l’amour de la guerre et des armes à feu de beaucoup d’américains qui n’hésitent pas à l’afficher sur leurs voitures, casquettes, tee-shirts, maisons… Mais comme dans tous les pays que nous avons pu visiter, nous avons aussi fait la rencontre d’américains profondément bons, généreux et accueillants. Nous avons aussi été surpris de rencontrer tant de personnes vivant à contre-courant d’une pensée qui tant à être très uniformisée. Un grand merci à toutes ces personnes et au plaisir de revenir un jour découvrir tout ce que l’on n’a encore pas vu de cet immense territoire…