Costa Rica – partie 1

Pura vida ! Salut à tous !

Nous entrons au Costa Rica le 30 mars et filons directement vers la côte pacifique. Un premier arrêt à la plage Puerto Soley annonce la couleur : ici les plages sont belles, sauvages et peu fréquentées.

Nous poussons jusqu’au bout de la route pour atteindre la playa Rajada, située dans une jolie baie vierge. On se relaxe dans les hamacs tout en sympathisant avec les locaux qui viennent nous rendre visite : écureuils, perruches et l’élégant geai à face blanche, pas sauvage pour un sous.

Le soir, le bivouac est des plus tranquilles. Nous assistons au retour des pêcheurs chargés de leur prise du jour qui attire des centaines de pélicans.

En direction du sud, nous faisons un détour par la réserve Lomas Barbudal, un lieu reculé et très sauvage, où nous sommes accueillis par des rangers fort sympathiques qui nous laissent volontiers camper sur place. Leur travail consiste à protéger la faune et la flore locale en luttant contre le braconnage et la déforestation. Il faut savoir que la chasse est totalement interdite au Costa Rica. La coupe de n’importe quel arbre, elle, nécessite une autorisation.

Nous nous aventurons dans la forêt tropicale sèche et découvrons, entre autres, quelques espèces d’arbres originales comme le piquant Pochote et le drôle d’« arbre du touriste », caractérisé par sa « peau qui pèle ».

Côté faune, nous jouons à cache-cache sur les sentiers avec les agoutis, grande espèce de rongeur, pendant qu’au-dessus de nos têtes, les singes hurleurs déambulent d’arbre en arbre.

Nous rencontrons aussi plusieurs espèces de lézards dont le basilic aussi appelé lézard « Jésus Christ » pour sa capacité à courir sur l’eau ! On sympathise même avec un iguane franchement pas farouche.

Nous observons quelques jolis oiseaux, très souvent en couple, dont ce Manakin qui nous offre une danse nuptiale mémorable…

Avant de bifurquer dans les terres vers la capitale San José, nous partons découvrir Punta Arena, ville située au bout d’un long banc de sable qui fut à une époque très touristique mais qui a perdu aujourd’hui de son attrait. Elle sert toujours, cependant, de départ pour les ferrys qui rejoignent les iles ou la péninsule de Nicoya.

Nous passons la nuit sur un bout de son immense plage de sable gris où nous assistons, de nouveau, à un superbe coucher de soleil sur le pacifique.

En chemin vers San José où nous allons accueillir mamie Marie dans quelques jours, nous faisons une escale dans un lieu un peu atypique où nous nous aventurons dans d’anciennes mines d’or. La marche dans cet immense tunnel totalement immergé dans le noir est impressionnante.

Malgré l’obscurité, nous rencontrons des espèces adaptées à ce milieu : nos amies les chauves-souris bien sûr, mais aussi des crabes, des araignées un peu effrayantes et d’étranges grenouilles.

C’est le grand jour ! En ce 4 mars, Léon s’apprête à souffler ses 4 bougies en compagnie de sa mamie Marie. Après quelques péripéties à l’aéroport, elle arrive saine et sauve dans l’Airbnb que nous avons loué, avec ses 4 kilos de fromage, sa charcuterie et sa pogne de Romans, pour le plus grand bonheur de notre petit Lord (et de ses parents…) !

Dès le lendemain, nous partons nous promener dans les rues de San José…

… et allons découvrir le superbe musée de l’or précolombien qui retrace les traditions aurifères de la population indigène, depuis la nuit des temps.

En fin de journée, on se rend à l’université située à 2 pas de notre logement pour visiter le musée des insectes. Nous faisons la rencontre de son conservateur un peu fou, passionné et passionnant ! Celui-ci conduit des recherches sur les insectes comestibles. Il élève quelques espèces avec qui nous faisons intimement connaissance.

Nous quittons la ville et nous dirigeons vers les volcans du nord. La route traversant le parc national Braulio Carillo tout près du volcan Barva est superbe. Nous croisons en chemin des cascades nichées dans un écrin de verdure éclatant.

Mamie Marie, chanceuse, croise son premier coati ainsi qu’un singe hurleur qui ne descend pourtant que rarement de son arbre… 

Au pied du volcan Poas, nous suivons les pistes pour admirer les paysages enchantés de la région…

… puis nous arrivons dans un lieu appelé « paraiso manantiales ». Ici, une famille a aménagé un sentier qui descend à travers la jungle jusqu’à une jolie rivière. 8 superbes chutes d’eau ponctuent la ballade. Une vraie petite merveille.

Le soir, l’endroit devient un lieu de bivouac parfait, bercés par le chant des grenouilles acrobates…

Nous poursuivons notre route vers le nord-ouest et atteignons La Fortuna, ville lovée au pied du volcan Arenal. Ici, la végétation est superbe.

C’est aussi un paradis pour les oiseaux dont nous observons de nombreuses espèces. Un groupe de toucans s’affaire à sa récolte matinale.

Nous nous rendons au bord d’une petite rivière, située à 2 pas de la ville. Derrière la végétation luxuriante, on oublie vite la vie citadine et, accrochés à une corde, on se jette à l’eau. Un bon coup d’adrénaline !

Derrière la rivière se cache un sentier qui mène à une forêt enchantée où nous voyons nos premières grenouilles venimeuses ou dendrobates. Ici, une grenouille « blue jean », nommée ainsi pour ses jolies pattes bleues. Les dendrobates étaient utilisés par les indigènes pour empoisonner leurs flèches.

La région est réputée pour ses sources thermales bienfaisantes. Nous prenons l’option d’aller nous immerger dans une rivière totalement chaude. Au cœur de la végétation, on est trop bien !

Le volcan, de réputation capricieuse, se dévoile et nous laisse admirer son cône bien dessiné.

Nous quittons la région et suivons une superbe piste verdoyante qui nous conduit dans la région des forêts de nuage…

Arrivés à Santa Elena, nous partons dans la forêt à la recherche des ficus aurea ou « figuiers étrangleurs ». Certains atteignent des hauteurs colossales et parfois, l’arbre hôte disparait, laissant sa forme au creux du ficus. Ainsi, nous grimpons jusqu’au sommet d’un ficus géant par son cœur. Une expérience des plus incroyables !

La région est assez froide et humide. Le soir venu, nous nous réfugions dans une cabane que nous louons, au milieu des vaches et de leurs petits veaux. La production laitière et fromagère est une des ressources économiques du coin.

Le lendemain, nous montons au « Cerro de los amigos » pour nous aventurer sur les sentiers de ces forêts nuageuses. La végétation est incroyablement luxuriante, constituée principalement de fougères, de mousses, d’orchidées et de broméliacées.

A défaut de mammifères, nous rencontrons ici pas mal d’insectes rigolos.

Nous quittons les hauteurs et prenons la direction de la côte pour aller trouver la chaleur tant attendue par Marie ! Sur la route, le contraste entre les paysages verts que nous quittons et la sécheresse du Guanacaste est saisissant !

Nous faisons une halte sur la plage de Punta Arena pour aller se rafraichir. C’est le week-end et les « Ticos » (costariciens) sont à l’apéro ! Marie découvre avec plaisir le sens de l’accueil des locaux.

Nous reprenons la route et croisons une rivière dont les habitants sont quelque peu effrayants…

Nous allons passer la fin de la journée sur la playa Herradura où le coucher de soleil est, une fois de plus, magique ! Marie expérimente son premier bivouac sauvage sur la plage.

Au réveil, nous partons en quête des aras rouges qui descendent de leur forêt pour venir se délecter des fruits des amandiers de plage.

Le lendemain, nous poursuivons notre descente le long des plages. Nous faisons escale à la playa Bejuco. En suivant la piste qui longe la plage, nous découvrons un lieu déserté par les touristes absolument magnifique. Sous les cocotiers, nous avons tout le loisir d’admirer cette étendue de sable à perte de vue.

Il nous suffit de remonter quelque peu le rio Bejuco qui se jette au bout de la plage pour changer de décor et nous retrouver dans la mangrove.

Après ces quelques jours de farniente, il est temps de ré enfiler les chaussures de marche. Direction le parc national Manuel Antonio. Entre mer et jungle, ce parc est réputé pour sa faune diversifiée. A peine entrés, nous avons la chance de faire connaissance avec les jolis petits singes écureuils. On ne peut évidemment pas passer à côté des capucins malicieux qui tentent par tous les moyens de voler de la nourriture aux visiteurs…

Les ratons, sous leurs airs de « rapetou », ne sont pas en reste ! Le paresseux, lui, est fidèle à sa réputation. Lent, placide et tranquille, chacun de ses mouvements est attendu comme un évènement !

Nous ajoutons à notre répertoire quelques oiseaux dont un superbe araçari de Frantzius ou Toucanillo, une sorte de caméléon, des chauves-souris qui nichent étrangement le long d’un tronc d’arbre… Nous repartons les yeux pétillants de toute cette faune extraordinaire que nous venons de rencontrer.

A bientôt pour la suite du Costa Rica!

6 réflexions sur “Costa Rica – partie 1”

    • Le Costa Rica restera longtemps le must pour la faune a nos yeux, on attend avec impatience l’Amazonie pour pouvoir comparer 😉

  1. Je crois que j’irai volontiers dans ce pays magnifique et tranquille . Une nature et une faune qui a notre époque semble irréelles . En espérant que Leon et son ou sa ????? pourront voir la même chose dans 30 ans ….. A ce propos, nous avons appris la nouvelle d’un futur petit  » Peruvien  » !!!!!!
    Bises a tous
    Gilbert

    • Je me doutais que l’info ne resterait pas une exclu longtemps 😉 on est encore en recherche du bon pays, qualité des soins, durée des visas, facilité pour les démarches administratives… pas si facile
      bises a vous aussi
      a bientot

  2. Marie heureuse que tu puisses proffiter de tes enfants dans ces magnifiques lieux .Merci bébé globe-trotter j ai été émerveillée par toutes ces splendides photos ainsi que les commentaires très explicite
    Bon voyage
    Biz

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